Ibuprofène 01.05.2012
Association avec les inhibiteurs du CYP2C9, nouveaux effets indésirables, surdosage

L’ibuprofène est un substrat du CYP2C9. Une réduction de la posologie doit être envisagée lors d’une administration simultanée d’inhibiteurs puissants du CYP2C9 (par ex. voriconazole ou fluconazole). Des cas de méningite aseptique, de leucopénie et de neuropathie optique toxique ont été rapportés lors de l’utilisation de l’ibuprofène. En cas de surdosage, il faut procéder immédiatement à un lavage gastrique ou provoquer un vomissement, lorsque la dose prise dans l’heure précédente dépasse les 400 mg/kg. Il n’y a pas d’antidote spécifique, c’est pourquoi la poursuite du traitement se limite à l’application de mesures de soutien.
Des signes et symptômes d’une toxicité n’ont en général pas été rapportés à des doses inférieures à 100 mg/kg chez les enfants ou les adultes. Cependant, dans certains cas, des mesures de soutien sont nécessaires. Chez les enfants, une manifestation de signes et symptômes d’une toxicité a été rapportée après la prise d’une dose de 400 mg/kg ou plus.

La plupart des patients ayant pris des doses considérables d’ibuprofène ont développé des symptômes dans les 4–6 heures. Les symptômes d’un surdosage les plus fréquemment rapportés sont des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, une léthargie et une somnolence. Les effets sur le système nerveux central sont des maux de tête, des acouphènes, des vertiges, des convulsions et une perte de connaissance. De rares cas de nystagmus, d’acidose métabolique, d’hypothermie, d’effets rénaux, de saignements gastro-intestinaux, de coma, d’apnée, de dépression du SNC et de dépression respiratoire ont également été rapportés. Une toxicité cardiovasculaire incluant hypotension, bradycardie et tachycardie a aussi été rapportée. En cas de surdosage significatif, une insuffisance rénale et des lésions hépatiques sont possibles.

Théoriquement, une diminution de l’efficacité de la mifépristone peut avoir lieu en raison des propriétés antiprostaglandines des AINS. Des preuves limitées suggèrent que l’administration concomitante d’AINS le jour de la prise de prostaglandines n’a pas une influence défavorable sur l’effet de la mifépristone ou des prostaglandines sur la maturation cervicale ou la contractilité utérine et que l’efficacité d’une interruption de grossesse n’est pas réduite. Jusqu’à présent, il était conseillé d’éviter les AINS pendant les 8 à 12 jours suivants la prise de mifépristone. Désormais, plus aucun intervalle n’est recommandé.

En cas d’utilisation simultanée d’ibuprofène et de cholestyramine, l’absorption de l’ibuprofène dans le tractus gastro-intestinal peut être réduite. Cependant, l’importance clinique est inconnue.
Les AINS peuvent réduire l’efficacité des antihypertenseurs, tels que les inhibiteurs de l’ECA et les bêta-bloquants.

L’ibuprofène est contre-indiqué en cas de tendance accrue aux saignements.
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