Venlafaxine (Efexor® ER) 27.01.2012
 

Plusieurs modifications ont été apportées à l’information professionnelle: Efexor est maintenant indiqué dans les épisodes dépressifs majeurs, alors que l’ancienne version mentionnait toutes formes de dépression. L’intervalle entre les augmentations de dose a été modifié. Au niveau des interactions, les modifications concernent les substances suivantes: IMAO, imipramine, métoprolol, diazépam, inhibiteurs du CYP3A4 et du CYP2D6. Ont été ajoutés dans la rubrique Mises en garde: réactions de sevrage à l’arrêt du traitement et akathisie. De nouveaux effets indésirables sont mentionnés.
Dans les troubles de l’anxiété généralisée, la phobie sociale et les épisodes dépressifs majeurs, la posologie peut être augmentée au plus tôt après 2 semaines. Par la suite, l’intervalle entre les augmentations de dose ne doit pas être moins de 4 jours (anciennement 1 semaine) dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs. Si Efexor est utilisé dans le traitement du trouble panique, la dose peut toujours être augmentée après les 7 premiers jours de traitement, mais un intervalle de 2 semaines ou plus doit être respecté pour les augmentations posologiques ultérieures. La dose journalière maximale est de 225 mg dans les troubles de l’anxiété généralisée et la phobie sociale.

Les effets indésirables suivants sont maintenant mentionnés: angio-œdème, troubles de la coordination et de l’équilibre, automutilation, idées suicidaires, comportement suicidaire, palpitations, hémorragie gastro-intestinale, nécrolyse épidermique toxique, mictions fréquentes, incontinence urinaire, troubles menstruels liés à une augmentation des saignements ou à des saignements irréguliers plus fréquents, frissons.
Globalement, le profil d’effets indésirables de la venlafaxine chez les enfants et les adolescents (âgés de 6 à 17 ans) a été comparable à celui observé chez les adultes. Comme chez les adultes, une diminution de l’appétit, une perte pondérale, une augmentation de la pression artérielle et une augmentation de la cholestérolémie ont été observées. En outre, douleurs abdominales, état d’agitation, dyspepsie, saignements cutanés en petites plaques, épistaxis et myalgies ont également été signalés.

L’expérimentation animale a montré une toxicité en terme de reproduction. Le risque potentiel pour l’être humain n’est pas connu. Les données épidémiologiques montrent que l’utilisation d’ISRS pendant la grossesse, et notamment en fin de grossesse, peut augmenter le risque d’hypertension pulmonaire persistante chez le nouveau-né (HPPN). Bien que le lien entre l’HPPN et un traitement par des ISRS n’ait été évalué dans aucune étude, ce risque ne peut pas être exclu pour la venlafaxine, étant donné son mécanisme d’action (inhibition de la recapture de la sérotonine).
Produit
Description