Dans la prophylaxie du rachitisme pendant la première année de vie, une dose journalière de 300 à 500 UI de vitamine D3 est désormais recommandée, au lieu de 400 UI. Dans le traitement du rachitisme et de l’ostéomalacie, 1’000 à 5’000 UI de vitamine D3 sont en général recommandées. À titre prophylactique en cas de risque identifiable d’une carence en vitamine D, 500 UI sont recommandées chez les sujets par ailleurs sains et ne présentant pas de troubles de la résorption, 3’000 à 5’000 UI en cas de carence liée à une malabsorption.

Pendant la grossesse, la posologie de Vi-De 3 ne doit pas dépasser les doses strictement nécessaires pour combler une carence. Les surdosages de vitamine D doivent être évités pendant la grossesse, une hypercalcémie de longue durée pouvant entraîner chez l’enfant un retard du développement physique et mental, une sténose aortique supravalvulaire et une rétinopathie. Aucun risque n’est connu jusqu’à présent avec des doses journalières n’excédant pas 500 UI/jour.

Pendant un traitement au long cours par Vi-De 3, les taux de calcémie et de calciurie doivent être surveillés et la fonction rénale doit être contrôlée. En cas d’hypercalcémie ou de signes d’une fonction rénale réduite, la dose doit être diminuée ou le traitement interrompu. Il est recommandé de réduire la dose ou d’interrompre le traitement si la calciurie dépasse 7,5 mmol/24 heures (300 mg/24 heures).

Chez les sujets sains, le seuil d’intoxication à la vitamine D se situe entre 20’000 et 50’000 UI par jour en cas d’administration prolongée. Les nourrissons et les enfants en bas âge peuvent déjà réagir à des concentrations bien plus faibles.

Vi-De 3 ne doit pas être administré en cas de pseudohypoparathyroïdie: une baisse du besoin en vitamine D due à une sensibilité périodiquement normale à la vitamine D peut intervenir, entraînant un risque de surdosage persistant. Pour de tels cas, des dérivés de vitamine D plus facilement contrôlables sont disponibles. Vi-De 3 est également contre-indiqué en cas d’hypercalciurie, chez les patients prédisposés à la formation de calculs rénaux calciques, chez les patients atteints de troubles de l’élimination rénale du calcium et du phosphore, ainsi que chez les patients traités par des dérivés benzothiadiaziniques.